
L'effet photovoltaïque
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Fig. 1: Cellule photovoltaïque en silicium
monocristallin.
Les éraillures argentées sont les contacts ohmiques qui permettent la
connexion en série de plusieurs cellules. |
La technologie photovoltaïque
(PV) permet
de transformer directement l'énergie du rayonnement solaire en énergie
électrique, avec une
efficacité
globale entre 16% et 18% pour une cellule photovoltaïque
monocristalline.
Cette technologie exploite l'effet
photovoltaïque qui est basé sur les propriétés de certains matériaux
semi-conducteurs, en mesure de convertir l'énergie du rayonnement solaire en
énergie électrique, sans parties mécaniques en mouvement et sans l'utilisation
d'aucun combustible (Fig. 1).
Ces dispositifs sont fabriqués à partir
de matériaux
semi-conducteurs
comme le
silicium
(Si), l'arséniure de
gallium (GaAs) et le sulfate de cuivre (Cu2S). Dans une cellule
photovoltaïque, les
photons
de la lumière solaire incidente cassent les liaisons des électrons du
semi-conducteur, permettant ainsi aux électrons de se déplacer librement dans le
semi-conducteur. Les positions laissées libres par les électrons agissent comme
charges positives et prennent le nom de "lacunes". Les cellules
photovoltaïques sont constituées en général de deux régions fines, l'une au
dessus de l'autre, chacune d'elle dotée d'impuretés expressément ajoutées
appelées dopants. Le résultat est qu'une région est du
"type n"
ayant un excès
d'électrons (négatifs) tandis que l'autre est du "type p", ayant un excès de
lacunes positives. Cette structure à deux régions, appelée jonction p-n, produit
un
champ
électrique
interne. Quand les photons créent des électrons libres et des lacunes à
proximité de la jonction p-n, le champ électrique interne les fait mouvoir dans
des directions opposées; les électrons se déplacent vers le côté n et les
lacunes vers le côté p. Donc une tension (force électromotrice, f.e.m) sera
générée entre les régions p et n, avec le côté p positif et le côté n négatif.
Si, à l'aide des fils, on joint le côté p et le côté n à une "charge" par
exemple une lampe, il y a une tension aux extrémités de la "charge" et un
courant électrique circule.

Fig. 2:
Cellules photovoltaïques (1) connectées en série forment un
module photovoltaïque (2). Plusieurs modules assemblés
constituent une installation photovoltaïque (3). |
Le silicium en forme cristalline
est le matériau le plus utilisé pour la fabrication des cellules
photovoltaïques, qui ont typiquement les dimensions de 12 cm x 12 cm. Les cellules
sont assemblées de manière à obtenir des
modules
photovoltaiques
d'environ un demi mètre carré de superficie (Fig. 2).
Il y a les cellules en silicium
poly-cristallin et amorphe qui ont un rendement inférieur, et celles avec plus
de deux jonctions qui peuvent avoir un rendement supérieur, mais qui sont très
chères. En ce moment on déploie un effort considérable pour développer des
cellules en plastique avec des polymères qui devraient avoir un coût plus bas,
mais aussi une basse efficacité.
Les systèmes photovoltaïques sont constitués de plusieurs panneaux PV connectés
en série et en parallèle; c'est grâce à cette modularité qu'ils présentent une
grande flexibilité dans l'utilisation. Un système photovoltaïque peut-être un
système isolé (stand
alone )
ou bien connecté au réseau électrique (grid
connected ).
Dans les deux cas il est nécessaire de transformer le courant continu fourni par
les cellules en courant alternatif, avec l'utilisation d'un
inverter
.
The Webweavers: Last modified Wed, 1 Dec 2006 10:17:15 GMT
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